« Les bons côtés du Malheur et les mauvais côtés du Bonheur »

Bonjour à vous,

En cette période de « crise », période un peu « chaotique » pour beaucoup d’entre nous, je vous propose en partage, un conte chinois, que vous connaissez peut être, et qui permet de relativiser sur les événements qui s’offrent à nous…

Après tout, nous avons toujours le choix de la perception de ces événements, n’est-ce pas ?

 » Lors d’un marché de printemps, un paysan chinois avait fait l’achat d’une superbe pouliche. Touts ses économies y étaient passées. Hélas, à peine l’eut-il mis dans l’enclos que la nuit même, elle sautait la barrière et s’enfuyait en direction de la frontière des Moghols, avec qui les Chinois n’étaient pas en très bons termes. Il n’était même pas question de songer courir à sa recherche.

Tous les voisins vinrent pour le consoler. Mais ce paysan était un sage, et il savait traverser l’adversité avec philosophie.

Des nuages dans le ciel apportent parfois une pluie bénéfique pour les cultures. D’un malheur naît parfois du bonheur. Laissons faire la vie ! Qui sait ce qu’il en adviendra ?

Effectivement, quelques jours plus tard, la pouliche revint, accompagnée d’un superbe étalon moghol.

Tout le village défila pour l’admirer et féliciter le paysan pour sa bonne fortune.

Une chance, peut être ! Mais qui connaît le fond des choses ? Le soleil qui nous éclaire peut aussi nous brûler.

L’avenir, hélas, lui donna raison. Son fils s’enticha de l’étalon, et il passa des heures à tenter de le dresser pour le monter. Mais l’animal était fougueux. D’une ruade, il envoya à terre le fils, qui se brisa la jambe.

Les voisins vinrent à son chevet… et les commérages allaient bon train sur la malchance du paysan. On était tout près de la moisson. Avec sa jambe cassée, son fils ne pourrait guère l’aider.

Mais le paysan leur répondit avec sagesse :

Ce monde n’est qu’un perpétuel changement. Qui sait si les calamités ne deviennent pas des bénédictions ? Songez à la lave des volcans qui dévaste tout mais nous donne un limon fertile.

Avant même la récolte, la guerre éclata avec les Moghols. Tous les jeunes hommes furent mobilisés, sauf bien sûr le fils du paysan, couché au fond de son lit. Il fut l’un des seuls à survivre aux massacres de la guerre… Une jambe cassée lui sauva la vie !  »

Réfléchissez : ne connaissez-vous pas, vous aussi, une histoire similaire ?

Et si nous apprenions à accueillir les événements avec la sagesse de ce paysan, en nous demandant quels enseignements nous pouvons en tirer, en ayant confiance en l’avenir ?

 « Le monde est en perpétuel changement », « La roue tourne », « Après la pluie, le beau temps », et tant d’autres …

Belle fin d’été à tous, et au plaisir de vous retrouver à la rentrée, ressourcés, et plein de projets !

A bientôt.
Bien à vous,
Stéphanie