Qui je suis fait toute la différence…

Bonjour à tous,

En ce début de mois d’Octobre, plutôt qu’une citation,  j’ai souhaité de vous partager un poème sur l’unicité, l’importance de la singularité propre à chacun. N’est-ce pas cette même singularité que nous sommes nombreux à rechercher ? Qui suis-je vraiment ?

En coaching, je mets vraiment un point d’honneur à susciter le questionnement de mon client sur cet aspect. L’essentiel est en chacun, chacun a son Essentiel, et c’est parce qu’il est unique, par ce qu’il est lui-même, qu’il a une valeur inestimable !

Bien entendu, cela n’empêche pas, et heureusement, de « travailler sur soi », d’apprendre à se connaître, toujours mieux, et d’évoluer, d’avancer sur son propre chemin

Mais déjà, quelle force, quelle estime de se reconnaître, s’accepter, se voir comme tel : unique, et de valeur.

Alors s’il est important de se reconnaître cette unicité, cette singularité, il peut l’être tout autant de la reconnaître chez les autres, chez les personnes qui nous sont chères, mais aussi chez tout un chacun ...
Car l’autre n’est-il pas notre plus grand miroir ? N’est-ce pas grâce à cet Autre, que l’on grandit ? aussi ?La reconnaissance, une valeur chère à bon nombre d’entre-nous, et une des clés du bonheur me semble-t-il…
Et un simple mot, une simple attention peut changer une vie, et vraiment faire toute la différence…

Et C’est là l’objet de ce beau texte que je vous laisse découvrir, pour ceux qui ne le connaîtraient pas .

Bonne lecture, bonne réflexion, et bonne distribution de cordons violets 😉
Stéphanie

 

Le cordon violet

Un prof avait l’habitude, en fin d’études, de donner un cordon violet sur lequel on pouvait lire :

  » Qui je suis fait toute la différence «  imprimé en lettres dorées. Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi il l’appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.
 Un jour, il a l’idée d’étudier l’effet de ce processus sur la communauté et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceux qu’ils connaissent et qui   » font la différence « .
Il leur donne trois cordons en leur demandant ceci :  » Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu’elle en remette un  elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats.
 » L’un des étudiant s’en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, mais qu’il appréciait.  » Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites, pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste. Accepteriez-vous que j’accroche ce cordon violet  à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ? « 
Le patron est surpris, mais répond :  » Eh bien, euh, oui, bien sûr …  » Le garçon continue :  » Et accepteriez-vous de prendre les 2 autres cordons violets pour les remettre à quelqu’un qui fait toute la différence pour vous, comme je viens de le faire ? C’est pour une enquête que nous menons à l’université. »  » D’accord  » 

Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte :

 » Il m’est arrivé un truc étonnant aujourd’hui. Un de mes employés m’a donné un cordon violet sur lequel  il est écrit, tu peux le voir :  » Qui je suis fait toute la différence « .
Il m’en a donné deux autres à remettre à quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu’ il y a une personne, une seule, à qui j’ai envie de le remettre.
Tu vois, je te gronde souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne penses qu’à sortir avec  tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir … mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi.
Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j’aimerais que tu acceptes ce cordon violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais tu es un garçon formidable !  » 

Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer, son corps tout entier secoué de sanglots.
Son père le prend dans ses bras et lui dit :  » Ca va, ça va … est-ce que j’ai dit quelque chose qui t’a blessé ?  »
  » Non papa … mais … snif … j’avais décidé de partir demain pour ne plus jamais revenir. J’avais tout planifié parce que j’étais certain que tu ne m’aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire. Maintenant tout est changé … »
 N’attendez pas qu’il soit trop tard, dites à ceux qui vous sont chers que vous les aimez !

 Auteur inconnu